Automedon est un salon à part. Il y a d'abord les véhicules exposés à l'intérieur. Motos et voitures souvent exceptionnelles, avec cette année un thème inédit sur le stand consacré aux Tractions : une Traction pour chaque coloris disponibles à l'époque (J'ai craqué pour la 11B vert irisé). Toujours chez Citroën, j'ai en revanche peu apprécié la 2cv "neuve" encore pourvue de ses plastiques de protection d'origine. C'est le genre de voitures qui me laissent froid et dont je ne vois pas l'intérêt. Plus intéressant pour les amateurs de technique, la DS découpée exposée lors des salons. A signaler, toujours à l'intérieur, la présence de plusieurs Viper, d'une Lancia Delta Groupe B, de superbes américaines. Mais, finalement, j'ai peu photographié de voitures à l'intérieur car j'ai passé beaucoup plus de temps sur le parking extérieur, avec un défilé permanent de modèles variés de toutes les époques. Impossible de parler de toutes les voitures à l'extérieur, mais Automédon est surtout réputé pour l'incroyable concentration de voitures américaines : Cadillac, Buick, Pontiac, De Soto, Excalibur, Chrysler, Ford, Dodge... Mon coup de coeur : un coupé De Soto de 1940. J'avoue que je m'y perd dans tous ces modèles et que la plupart du temps, je ne reconnais que les marques et pas les modèles, encore moins les années. Mais peu importe, ces américaines sont hors-normes, irrationnelles, trop grosses, trop polluantes, trop bruyantes et c'est pour ça que je viens à Automedon ! Il y avait aussi de beaux modèles européens. Deux anglaises en particulier m'ont marqué : une Lotus Esprit de 1979 et une Aston Martin DB6 de 1966. L'Italie était bien représentée avec une Lamborghini 400 GT déjà vue ici-même ou lors de la Traversée de Paris, un beau duo Ferrari avec une 250 cabriolet et une récente 812 et mon coup de coeur, une Fiat 127 jaune moutarde : toutes les 127 ont succombées face à la rouille (j'en ai conduit une quelques années il y a longtemps dont des morceaux de carrosserie rouillées tombaient chaque fois qu'on fermait le coffre un peu trop fort). Du coup voir cette 127 m'a ramené loin en arrière et rappellé de bons moments. Nostalgie....
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