45ème édition d'Epoqu'auto à Lyon et première
fois pour moi. Je vais directement commencer par ce que je n'ai
pas aimé : une foule très dense, un brouhaha permanent, des
stands mal éclairés, des voitures entassées, difficile de
prendre des photos correctes et finalement je me dis que j'ai vu
mais que je ne reviendrai pas ! Puis le temps passe, je retrouve
les photos que j'ai prises et là, je change d'avis : le salon
était immense, les voitures très nombreuses et de qualité et
beaucoup de modèles très intéressants. Contrairement à ce que
j'ai lu, Epoqu'auto n'est pas le nouveau Rétromobile. L'ambiance
n'est pas du tout la même. Les deux salons sont plutôt
complémentaires et non concurrents.
L'événement le plus prestigieux était l'exceptionnelle
collection de modèles Bertone, essentiellement des
concepts-cars. La mise en scène n'était pas à la hauteur des
voitures exposées (trop tassées, sans recul pour les
spectateurs). Un coup de cœur pour la NSU Trapèze.
Aguttes présentait certains modèles qui seront proposés aux
enchères quelques semaines plus tard dont une Aston-Martin DB4
convertible 1961 à tomber par terre et une rare Tatra 87 de
1948.
J'ai particulièrement apprécié les voitures japonaises : une
rarissime Toyota 2000 GT, une étonnante Toyota Sports 800, la
Mazda victorieuse au Mans en 1991. Et surtout les kei cars,
plutôt rares en France : Tommy Kaira, Honda Beat, AutoZam AZ1 à
portes papillon. Dommage qu'elles n'est jamais été vendues en
France.
Je suis resté longtemps devant une vouture qui m'avait fait
rêver il y a longtemps et que je n'avais jamais vu : une Porsche
928 élargie dessinée par Vittorio Strosek. La voiture, en vente,
était malheureusement très mal présentée.
En partant, j'ai failli rater les voitures des visiteurs sur le
parking P4. Apparemment c'est une institution à Epoqu'auto.
Merci à la personne qui m'en a parlé, car je serai passé à côté
!
Epoqu'auto 2024 était exceptionnel, immense, presque trop pour
tout voir en une journée. La rançon de succès est bien sûr la
foule assez oppressante. Mais je ne regrette pas d'être allé
jusqu'à Lyon, malgré la distance depuis chez moi.