L'Autodrome Festival Héritage est un évènement que j'attends toujours avec impatience. D'abord parce que j'aime bien le circuit de Linas-Montlhéry, ensuite parce qu'il y a de belles voitures. Et pourtant cette année, j'en suis revenu mitigé. Suis-je blasé à force de fréquenter les rassemblements ? Est-ce à cause des travaux dans l'enceinte du circuit qui ne permettaient pas d'aller à la chicane nord ? Ou peut-être que ce genre de rassemblement est plus fait pour les pilotes que pour les spectateurs ? Ce qui est bien, car sans pilote, pas de voitures ! Mais on se sent parfois un peu à l'écart. C'est pourquoi j'ai mis de côté les photos. Un mois plus tard, je me suis décidé à les regarder et finalement, c'était pas si mal ! L'évènement avait lieu quelques jours avant, avec l'exploit de la Juvaquatre "Osez Joséphine" qui, malgré deux bielles qui ont lâchées, a tourné sur l'autodrome pour commémorer l'exploit de 1938 où une Juvaquatre de série avait tourné ici même 50 heures à la vitesse moyenne de 107,82 km/h. La voitures était exposée et a fait quelques aller-retours sur la ligne droite des stands. Autre style, une voiture exceptionnelle que j'avais vue tourner sous la pluie il y quelques semaines aux Classic days (voir ici), la Matra MS630 pilotée ici par Christine Beckers. S'adressant plus aux "initiés", il y avait un très beau plateau pour les 50 ans de la "Formule France" (GRAC, Martini...), des monoplaces proplusées par un moteur de Renault 8 Gordini. Comme à chaque évènement, il y a des autos peu courantes, comme cet exemplaire unique de La Douille, une charmante barquette de 1952 à moteur Renault 4cv. Craquante. Ou les petites Austin ultra basses d'entre deux guerres. Et la magnifique Alfa GTA déjà vue l'an passé. Conclusion : même si la magie n'a pas opéré de suite chez moi, l'Autodrome Festival Héritage reste une valeur sûre.
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