Le Mondial de l'automobile 2018 s'annonçait mal : beaucoup de constructeurs absents et voitures autonomes en vue. Rien de bien réjouissant. Pourtant j'ai passé un très bon moment à arpenter les allées des différents halls. D'abord parce que les voitures anciennes étaient contre toute attente bien représentées (voir le premier reportage). Ensuite parce qu'il y avait des très belles voitures parmi les modernes et les concept-cars. Un des stands les plus courus est celui de Ferrari. Que de belles choses dont une 488 Pista spyder blanche, une 812 Superfast et surtout la toute nouvelle Monza SP1 au style rétro magnifique. Pas très loin se trouvait une partie du salon accessible que sur invitation : le Mondial Limited. Je n'aime pas ces stands où certains privilégiés viennent se placer devant les voitures empêchant les autres de voir ou de photographier. Ici ce fut la Bugatti Chiron blanche qui m'a posé le plus de problèmes pour avoir une photo correcte. Toujours des gens devant et bien sûr impossible de m'approcher. Bonne surprise quand même, la Bugatti Divo (que je n'espérais vraiment pas) bien placée pour le grand public. Personnellement je préfère la Chiron "de base", mais la Divo est vraiment impressionnante. Merci Bugatti. Toujours dans cet espace, on a pu apercevoir une Shelby series 2, un coupé tout alu plutôt rare chez nous. Et puisqu'on parle Shelby, ailleurs dans le hall 1 se trouvait le stand American cars avec pleins de pick-ups américains dont le très rare et monstrueux F150 Super Snake. C4était bien un des seuls stands où on ne parlait pas trop d'écologie ! Chez les constructeurs français, Renault fait la part belle à la voiture électrique autonome, sorte de salon automobile au design qui m'a laissé froid. En revanche juste à côté Alpine amenait un vent de fraicheur bien sympa. J'adore la nouvelle A110 que j'ai vue tourner aux Grandes Heures Automobiles une semaie plus tôt à Montlhéry. Trois coups de coeur : d'abord la Hyundai Le fil rouge, un concept-car évoquant peut être une future berline. J'ai vraiment craqué pour cette voiture. Ensuite la Lexus LC500h qui, bien arborant une ligne un peu tarabiscotée, me plait bien. Et enfin, la Aspark Owl, une hypercar électrique japonaise à la ligne et aux performances époustouflantes. Finalement, ce salon qui s'annonçait morose a réservé de bien belles surprises qui prouvent que la passion automobile existe encore de façon très concrète.
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